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Julia Karnick liest aus "Man sieht sich"
22.08.2024 um 19:30 Uhr
Les "Favelas" de Rio de Janeiro - "inconvénient social" ou "nostalgie brésilienne"?
von Dorit Schneider
Verlag: GRIN Verlag
Hardcover
ISBN: 978-3-640-55203-0
Auflage: 2. Auflage
Erschienen am 19.03.2010
Sprache: Französisch
Format: 210 mm [H] x 148 mm [B] x 3 mm [T]
Gewicht: 51 Gramm
Umfang: 24 Seiten

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Klappentext

Thèse de Bachelor de l¿année 2006 dans le domaine Art - Architecture / Histoire de l'architecture, Entretien des monuments, note: 2,0, Ecole nationale supérieure d'architecture de montpellier, langue: Français, résumé: « Nous avons perdu la signification propre du verbe « bauen » (bâtir) ä savoir habiter »
Il paraît qüaujourd¿hui la signification du mot habiter n¿est plus la même:
l¿Architecture- n¿est ¿ce pas grâce au premier besoin d¿habitation que l¿architecture s¿est
de¿veloppe¿e ? Quel rapport existe-t-il aujourd¿hui entre l¿habitation et l¿architecture?
Le texte suivant veut analyser ce rapport en se servant d¿un exemple d¿auto-construction, plus pre¿cise¿ment, des favelas (bidonvilles) qui incorporent des constructions primitives de l¿habitat ; une architecture sans architectes.
1.Qüest-ce qü une habitation?
« Habiter » repre¿sente un des instincts primordiaux pour l¿homme. Pour mieux de¿crire
cet « instinct » de cre¿er une habitation, servons nous d¿ une image familie¿re, d¿un jeu
auquel tout le monde a de¿jä joue¿ :
L¿image est quelconque et peut e¿tre de¿place¿e ä n¿importe quel endroit, n¿importe quel moment : Deux enfants jouent dans le jardin, dans la cour, dans la forêt ou dans la
maison, ils ne posse¿dent aucun outil particulier, ni de jouets, ni de re¿gles pour ce jeu, seulement leur propre imagination et cre¿ativite¿. Apre¿s une premie¿re de¿cision spontane¿e,
les deux enfants vont chercher des « mate¿riaux » afin de re¿aliser leur jeu , le jeu de cre¿er une petite habitation . Un parapluie sous une couverture peut être suffisant pour un
premier abri, les enfants vont se cacher, « s¿abriter », se retirer dans cet endroit oü, avec un peu d¿imagination, ils vont inventer leur propre monde, un monde qui n¿a plus rien ä
voir avec le monde qui les entoure.
Dans un premier temps, les enfants n¿ont peut-être pas l¿intention de construire une habitation au sens premier car ils sont de¿jä loge¿s, ils posse¿dent de¿jä le domicile parental.
Le jeu peut être conside¿re¿ alors comme un jeu de « de¿limitation »:
En cre¿ant leur propre « monde », les enfants se bornent, se retirent dans leur nouvel espace et s¿approprient ce dernier, l¿espace qui n¿est plus celui de leur parents mais le
leur. Cet espace personnel peut être conside¿re¿ comme une de¿limitation entre l¿exte¿rieur et l¿inte¿rieur, il est essentiel.
Cet instinct de cre¿er un propre espace, une habitation propre, peut e¿galement être de¿crit comme faisant partie de la« pense¿e sauvage » des premiers hommes primitifs. Une pense¿e qui a e¿te¿ formule¿e pour la premie¿re fois par Le¿vi-Strauss au milieu du 20ie¿me sie¿cle.


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